Une activité en plein essor, qui vient compléter ses métiers de l’usinage à commande numérique et du dégraissage industriel. Installé à Sarrebourg (Moselle), BWIndustrie accélère son développement sur le marché de l’intégration des robots collaboratifs.

C’est un des projets stratégiques que compte mener BWIndustrie en 2019 : le développement d’un laboratoire d’analyse de propreté des pièces nettoyées. Ce spécialiste de l’usinage à commande numérique et du dégraissage industriel, qui emploie 45 personnes à Sarrebourg (Moselle), souhaite répondre à « une demande de plus en plus forte du marché ». « Les exigences de propreté évoluent. Nous faisons évoluer nos machines de nettoyage pour répondre à ces exigences, et faisons également monter en puissance nos moyens de mesure de la propreté en investissant dans ce laboratoire. Actuellement, il y a peu d’offre en France dans ce domaine », expliquent Philippe Boog et Laurent Wagner, cogérants de l’entreprise . Cette activité consiste concrètement à nettoyer des pièces mécaniques usinées, découpées ou embouties, par des solvants utilisés dans des machines sous vide. Ce métier est assez rare en France en sous-traitance, avec moins d’une dizaine d’acteurs présents sur le marché. Mais le dégraissage industriel n’est pas l’unique priorité de la PME. Son expertise est également grandissante sur le créneau de l’intégration de robots collaboratifs, une activité en fort développement pour BWI. « Notre partenariat de longue date avec Universal Robots nous a permis d’obtenir le label Prefered Partner. Nous installons des cellules robotisées dans tous types d’industries, de la TPE à la multinationale, pour toutes applications : chargement de machines, vissage, contrôle qualité, dépose de colle, dévracage… », soulignent les dirigeants. Les robots collaboratifs permettent de s’affranchir des barrières autour des installations au profit de scrutateurs lasers, « beaucoup plus discrets et beaucoup moins contraignants ». BWI réalise un chiffre d’affaires de 5,6 millions d’euros, dont 60 % grâce à l’activité d’usinage à commande numérique de pièces en série ou à l’unité. L’entreprise dispose de 27 centres d’usinage et tours, qui lui permettent de transformer des matériaux en aluminium, aciers, fonte, inox, laiton. L’aventure de BWI a débuté en 1992 lorsque Philippe Boog crée une première société d’usinage. Laurent Wagner le rejoindra en 2001. Ils rachèteront une activité de dégraissage industriel en 2009 et créeront BWIndustrie, avant de regrouper toutes les activités sur un même site à Sarrebourg. Une position géographique idéale, notamment du fait de la proximité de l’Allemagne, principal débouché de la PME à l’export. En 2017, les deux associés franchiront une nouvelle étape, avec une opération de croissance externe avec le rachat de Sarect, une société de décolletage alsacienne. Des développement aux cours desquels BWI a pu bénéficier du soutien et de la mise en réseau de Moselle Attractivité.